L’hiver, Mais Quel Hiver?

– PUBLICITÉ –

Table des matières

Température anormalement douce, manque de neige, manque de froid, trop de pluie, sol et ruisseaux qui gèlent et dégèlent constamment, champs qui restent à découvert. Tracteurs enlisés, BR callés dans la terre noire, vtt le derrière dans l’eau jusqu’au coffre. Les météorologues l’appellent El Nino, ce courant gorgé du réchauffement planétaire qui adoucit nos hivers. Je vous le confirme dès le départ, c’est lui, le coupable. Pas les clubs, pas ceux qui les gèrent, pas les bénévoles. Eh bien oui, parce que c’est de mise que quand tu payes ton droit d’accès à 210$, ça vient avec le droit de dire n’importe quoi à n’importe qui et te voilà défoulé! Beaucoup le pensent. Je généralise bien sur et je m’en excuse auprès des gens respectueux qui ont eux-mêmes été encombrés par ces répliques qui pleuvaient sur facebook avant qu’un manteau blanc n’en recouvre les traces.

Club Vtt Arc-en-ciel de l'Estrie4

L’HUMAIN ÉGAL À LUI MÊME

C’était un bal du défoulement du genre « EILLE CEST KOI LE PROBLEME CEST QUAND CA VA ROUVRIR CEST DU VOL »1 ou bien la splendide réponse (j’avoue avoir esquissé un grand sourire quand je l’ai lue) : « On en ch… pas de la neige.  » Ou encore, celui mieux outillé en orthographe : « Je fais 4000 km par hiver, je les ferai pas dans ma cour!!?? » Tout ceci respire la bonne entente et l’harmonie n’est-ce pas? Heureusement, je n’ai pas choisi les pires exemples. On peut comprendre l’irritation de part et d’autre, mais ce n’est pas une bonne raison non plus d’aller herser 8 pouces de creux dans un champs de blé d’inde » pour se donner une bonne dose de défoulement… Je ne connais pas encore de président de club qui aurait le fantasme de fermer des sentiers simplement pour se payer un « power trip »…

LA RÉCEPTION DU MESSAGE

L’affaire est, que celui ou celle qui reçoit cette réplique, c’est « Quelqu’un ». « Quelqu’un » qui vient de passer 12 heures dans la machinerie à faire son gros possible pour ouvrir les sentiers. « Quelqu’un » qui venait de s’enfoncer dans l’eau avec le tracteur quand la glace a lâché. « Quelqu’un » qui va aller travailler quand même le lendemain. « Quelqu’un qui va devoir faire de la mécanique le lundi soir. Le même « Quelqu’un » qui négocie les privilèges de circuler, « Quelqu’un » qui fait les demandes de subventions du MTQ et à la FQCQ pour développer ses sentiers. Le « Quelqu’un » qui vend les cartes, qui est aussi souvent agent de sentier pour protéger les droits de ses membres. Le même « quelqu’un » qui fait toutes autres tâches connexes pour faire virer son club. Ce « Quelqu’un », c’est le même qui reçoit les notifications sur son téléphone et qui doit répondre à celui qui est pas content de pas pouvoir faire le même kilométrage que les autres années, qui ne peut pas sortir prendre une ride le mercredi après-midi comme prévu ou qui s’est botté le nez sur un sentier fermé. Parce qu’il n’y a pas des tonnes de ces « Quelques uns » qui en mettent des heures et qui voient au développement du club où ils s’impliquent. Les volontaires se font intensément rares. Vous savez, c’est beaucoup de travail gérer et faire tourner un club. Et quand ils reçoivent ces messages négatifs voir insultants, les « Quelques uns », qui sont quand même des humains, ont parfois envie de tout lâcher pour laisser les gérants d’estrade ouvrir les sentiers et se débrouiller avec les conséquences. Parce qu’ils sont nombreux les clubs d’hiver et 4 saisons qui se sont fait reprocher de ne pas ouvrir les sentiers. Et croyez moi, ils ne les maintenaient pas fermés par plaisir. Ils tentaient seulement de ne pas perdre les acquis durement négociés, les droits de passage fragiles et d’assurer la sécurité des membres.

Club Vtt Arc-en-ciel de l'Estrie

LA FORCE DE L’OUTIL

La page Facebook qui est réclamée et appréciée par les membres tenant s’informer des actualités et activités reliés à leur club, cet outil publicitaire s’est transformé en un réseau frisant la foire de défoulement social bien peu édifiant. Et bien oui, la page Facebook, outil d’information et de développement gratuit, facile d’accès et qui peut facilement rejoindre bien plus que son lot de membres que la plupart des clubs s’efforcent de gérer efficacement, s’est soudain transformée, l’espace d’une saison, en une épine, voire une écorchure à motivation. Puisqu’à la base, la page ou le groupe facebook d’un club, oui, c’est une valeur ajoutée pour les membres. C’est de l’information rapidement accessible. C’est aussi bien plus et c’est ce qui est mal compris.

C’est une grande responsabilité que d’ouvrir une page visible aux yeux de la « planète quad » (beau clin d’œil , non?). Parce que le touriste qui prévoit son séjour en quad, voire ses vacances, regarde la page facebook en plus du site web et du réseau de sentiers. Et c’est là qu’il peut voir au delà de la publicité statique et bien ciblée, des belles affiches, des vidéos attrayants et invitants, du site internet gorgé de belles phrases conçues pour attirer la visite chez lui. C’est là qu’on revient à la vraie vie. Qu’est-ce qui se passe dans votre club, les commentaires qui y sont faits, positifs ou non, bref, le ton. C’est là que le client, parce que c’est de lui que l’on parle, c’est à ce moment qu’il décide s’il a envie de se plonger ou non dans cette ambiance, cette image de marque… Et c’est de cela, qu’il faudrait être conscient quand on laisse une phrase sur une page facebook. Ça va bien plus loin que le petit défoulement qui prend 30 seconde à écrire.

Il est là l’impact réel au-delà de l’humain qui reçoit la notification sur son téléphone. En fait, et sans exagération, la simple phrase assassine, devient une attaque à la réputation d’un club et ses gestionnaires, voir bénévoles. C’est une nuisance pour les commerces qui auraient bénéficié des retombées de la venue de ce client sur son territoire. Ça va aussi loin que ça. C’est bien dommage, et je ne voudrais surtout pas décourager les gestionnaires de clubs à garder leur page ou en créer une puisque c’est un outil puissant. C’est plutôt aux utilisateurs négligents à qui que je m’adresse; prenez le temps de bien réfléchir avant de lancer n’importe quoi sur Facebook. Écrivez, mais effacez avant de publier quand ça sort trop cru. Prenez le temps de vous mettre à la place du « Quelqu’un » de l’autre côté de l’écran. C’est votre plein droit d’exprimer votre opinion ou ce qui vous agace, mais pas n’importe comment par contre, c’est du simple respect. Soyez constructifs. S’il-vous-plaît et merci!

ENGAGEZ-VOUS!

L’an prochain, nous aurons un hiver, ou pas, ça reste une de ces choses sur laquelle nous n’avons aucun contrôle. Même Environnement Canada se trompe souvent. Il s’agira peut être d’une autre situation qui vous titilleras. Quoi qu’il en soit, je fais un appel à tous : soyez des agents de changements, ou comme la publicité des Forces le disait, « engagez-vous »! C’est certain que tous ne peuvent s’impliquer également. Lors d’une journée, une corvée, une activité sociale, selon vos aptitudes, vos habiletés et votre disponibilité, il y a constamment des appels à l’aide sur les pages de vos clubs, levez la main et offrez de votre précieux temps. Vous risquez d’attraper la piqure!! Vous savez, on peut se faire vraiment du plaisir en s’impliquant pour un club Quad. On peut le faire de plein de façon, de quelques heures à plusieurs jours par année, et, je vous le confirme pour l’avoir vécu, on apprend vraiment beaucoup et je ne connais pas une équipe qui n’est pas prête à accueillir de l’aide, une relève. Et cette relève, elle se fait plutôt rare. Surtout après cet hiver, mais au fait, quel hiver?

– PUBLICITÉ –

ARTICLES CONNEXES

– PUBLICITÉ –

MENU

RECHERCHE