Grand Prix Ski-Doo de Valcourt
Le GPSV a vu le jour en 1983, entièrement consacré à la motoneige, ce qui est normal au pays de l’invention du Ski-Doo. Selon le site officiel, il a fallu attendre l’année 2010 pour voir arriver le VTT dans la programmation, sous l’impulsion de Supermoto Québec et de son directeur quad, le fameux Sylvain Arseneault. Ce bâtisseur des courses en VTT a d’ailleurs fait l’objet d’un article dans Planète Quad :
Depuis 13 ans, ou peut-être plus, car il y a eu des courses avant, le quad fait partie de la programmation. C’est normal dans une ville qui a mis au monde les VTT Can-Am. La communauté sportive regrette l’arrêt du modèle hyper sportif de la gamme Can-Am, le DS 450, mais on peut encore voir certains de ces modèles en circulation.
Le Québec est la province canadienne où la compétition VTT est la plus développée.
Certains pilotes présents sur la piste du 10 au 12 février étaient déjà sur la liste des engagés en 2010, comme Dany Fiset, Richard Pelchat (officiel Can-Am à l’époque) ou Sylvain Arsène Arseneault et son immuable #56. Que ce soit en Flat track, Superquad, Crosscountry ou pendant les défuntes 12 heures d’endurance de la Tuque, la participation des quads est très importante ici. C’est une communauté tissée serrée, avec des préparateurs et des mécaniciens qui passent leur temps à remonter les engins pour qu’ils soient au meilleur de leur performance.
Toujours sous l’impulsion d’Arsène #56, le GP3R de Trois-Rivières a également accueilli les VTT, et une nouvelle génération de quadistes est arrivée, comme le jeune Maxym Blier de 13 ans qui avait remporté la classe Pro-Am de la course préliminaire du GP3R à Sainte-Geneviève de Batiscan plus tôt cette année. Il ne sera pas présent à Valcourt, mais c’est une référence pour l’avenir.
Première, avec la participation d’une femme
Le GPSV va accueillir une Première, avec la participation d’une femme pour la première fois sur l’ovale de l’Estrie. Monia Thibodeau sera engagée en VTT Amateur Open. La jeune pilote est la conjointe de Raphael Barette, un expert de la nouvelle génération. Il s’est déjà illustré à Trois-Rivières et il fait partie de ceux qui pourraient monter sur le podium.
Chez les Expert Open, plusieurs coureurs sont susceptibles de gagner ou de s’illustrer comme le multiple champion Richard Pelchat qui est maintenant fabricant de pièces de performances renommées RP Race. En face de lui, Jasmin Plante a également marqué son époque au temps des courses de MX Quad, dont les fameuses courses au Stade Olympique. Yves Samson aura-t’il encore son vénérable Yamaha Banshee 2 temps, avec lequel il avait gagné l’Ovale en 2018 ?
Dany Fiset, le fin préparateur n’a pas dit son dernier mot, ni David Sylvestre, un pilier de la communauté.
N’oublions pas Sylvain Arsène Arseneault. Il n’a plus rien à prouver, mais il a quand même remporté l’épreuve nationale de Dirt Track à l’hippodrome de Trois-Rivières, devant les meilleurs ici présents.
Nouvelle génération
Dans la nouvelle génération, Nicolas Mathard de Val d’Or est un habitué de la glace et de la terre et il s’est illustré au GP3R.
Ils sont 20 sur la liste mais 16 prendront le départ de la finale sur l’ovale de Valcourt.
Cela sera le cas également dans la classe des VTT Open Amateur, où beaucoup de noms ne proviennent ni des courses de dirt track à l’hippodrome de Trois-Rivières, ni du Grand-Prix de Trois Rivières, si l’on fait exception de Jeremy MEUNIER et Jean-Daniel PICARD pour le GP3R.
EvénementsLa confrontation sera intéressante, en rappelant aux VTT de bien garder leur ligne dans cette ovale très rapide et impressionnant, ou la visibilité peut être réduite par la poussière de glace qui s’envole sous les pneus cramponnés.
Vous pouvez venir les voir de plus près, dans les paddocks, ainsi que tous les autres engins de course, motoneige, snocross ou moto. Le vendredi, l’entrée est gratuite. Le billet du samedi coûte 50$ et il faudra débourser 90$ pour le samedi dimanche.
L’événement se déroule le 10 / 11 / 12 février à Valcourt.
Crédit Photo: Claude Prud’homme et Francois Cominardi